Après s'être réapproprié les codes de gameplay d'une licence culte pour la faire passer dans la nouvelle génération avec Fallout 3, Bethesda a – non sans clairvoyance – confié l'écriture de Fallout New Vegas a Obsidian, qui comptait dans ses rangs des vétérans des premiers opus. Modernité de gameplay et science de l'écriture s'étaient alors alliées pour accoucher d'un épisode de Fallout qui n'avait pas à rougir face au prestige de son nom, bien au contraire. En 2015, Bethesda a choisi de reprendre entièrement les commandes de la confection de Fallout, entendant bien ouvrir la légende au grand public. Pour le meilleur ou pour le pire ?
Lorsque l'on s'attaque à un morceau comme Fallout et offrir un successeur au dernier épisode de la saga déjà vieux de 5 ans, il faut faire des choix. Bethesda a pris le sien et a opté pour la démocratisation de la licence post-apo en tentant de récupérer dans son giron tout un pan du public n'ayant jamais mis un pied dans l'univers initié par Black Isle en 97. Cette volonté d'ouvrir Fallout 4 au plus grand nombre se fera ressentir dès les premières secondes d'introduction puisque pour la première fois, le contexte qui a conduit à la guerre est copieusement expliqué à travers une cinématique très sérieuse et larmoyante qui ne correspond pas franchement au ton de la série. Toutefois, cette piqûre de rappel permet à Bethesda de s'offrir une intro inédite puisqu'elle vous permettra de vivre le jour où les bombes ont été lâchées, détruisant ainsi le monde civilisé.
source : jeuxvideo.com
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